
Aderat tum in sithiu vir
prœpotens opibus. Adroaldus,
in regione famosus, qui eruditus
et baptizatus ab Audomaro, fidem Christi
ita profiteri cœpit, ut Ecclesiam Catholicam
sicuti matrem, orphanos et pauperes ut filios
haberet. Cujus pietate adjuvante divus Pontifex
ad pedes montis Sithivensis (ubi nunc est Cathedralis
Ecclesia) templum in honorem Deiparœ Virginis
Mariœ, quam singulari amore prosequebatur,
œdificari curavit
Tandem annis gravis, laboribus fractus Audomarus
in cœcitaem incidit, qua mirifice liberatus
in translatione reliquiarum beati Vedasti.
Interea Deum humiliter exorat, ut,
ob prosperitatem salutis œternœ, redeat infirmitas.
Unde oculis iterum captus est.
Tunc lethali morbo sœviente, sumptis devotissime
sacramentis, suis benedixit dicens immensam
omnipotentis Dei precor clementiam, ut vos omnes
filioli mei, in regno Dei merear videre felices.
Deinde vultu sereno sanctam efflavit animam
V idus 7bris anno Dni DCLXXXXV.
Corpus Audomari sepultum est, ut vivens voverat
in hac Ecclesia sua, ubi post mortem vivere se, multis
miraculis demonstrat. Hujus insignes reliquiœ
prœsertim integrum caput, hic asservantur.
OPTIME ET POTENTISSIME PATER AUDOMARE
INTERCEDE PRO NOBIS
Il se trouvait à ce moment-là, à Sithiu un homme
très puissant par son pouvoir. Adrowald,
célèbre dans le pays, qui était instruit
et baptisé par Omer, dans la foi du Christ,
[et] ainsi, à reconnaître, il a commencé, que, l’Église Catholique
comme la mère, les orphelins et les pauvres comme les enfants,
il considérait. Par sa piété soutenue, le divin évêque,
au pied du mont Sithiu (où maintenant est la Cathédrale
Église) un sanctuaire en l’honneur de la, Mère de Dieu, Vierge
Marie, à qui une unique affection il vouait,
de construire, il s’occupait.
A la fin d’années intenses, brisé par ses charges Omer
dans la cécité tomba, [ce] dont il fut miraculeusement guéri lors
du transfert des reliques de Saint Vaast.
Dans ce temps, Dieu, humblement, il implorait, de manière que,
pour une chance de salut éternel, revienne l’infirmité.
D’où, de ses yeux, pour la seconde fois, privé, il fut.
Après, qu’une mortelle maladie soit survenue, qu’il eut reçu très pieusement
les sacrements, il bénissait les siens disant : « l’immense
miséricorde de Dieu tout puissant, je prie, pour que vous tous
mes enfants, dans le royaume de Dieu, je sois digne de [vous] voir heureux. »
Puis avec le visage serein, il a rendu la sainte âme,
le 5ème [jour] des Ides de septembre en l’an du seigneur 695.
Le corps d’Omer est inhumé, comme vivant, il voulait
dans cette sienne Eglise, où après sa mort, qu’il vit, par de nombreux
miracles il montre. Ses insignes restes,
en particulier l’intacte tête, ici, sont conservées.
MEILLEUR ET TRES BON PÈRE OMER,
INTERCÉDE POUR NOUS