
Folquinus Patrem habuit Hyeronimum
caroli magni Imperatoris avunculum.
Hujus adolescentia litteris simul et Pietate
fuit exculta. Aulicas dignitates nihili fcit. Clero
adscriptus, soli Deo vivere voluit. Piis intentus
operibus, privatam vitam egit, donec mortuo Erkembodone
tervannensi Episcopo, totius cleri et populi suffragiis
fuerit electus, qui vacuam sedem impleret.
Ad hunc autem apicem evectus, majori modestia
et humilitate spectabilem se prœbuit. Fuit in pascendo
grege vigilantissimus, in verbi ministerio indefessus,
omnem curam collocans ut populus quem regebat, fidem
incolumem et integros mores servaret.
Dei Parœ Virginis quam singulari pietatis affectu
venerebatur, honorem et cultum pro viribus auxit.
Quanto Christianœ fidei promovendœ studio laboraret
in Conciliis VI et VII Pariensi innotuit.
Populo multis calamitatibus oppresso fuit Pater,
pro+esertim quando Normanni furore abrepti, cuncta
late par Moriniam et Flandriam devastare cœperunt
Abbatum Sti Audomari corpus recuperavit.
Nullos unquam, licet annis gravis, XL annis in
Episcopatu peractis, labores detrectabat.
Cum instare jam supremum diem sentiret.
Ecclesiarum suarum visitationi vacare voluit.
Quo munere dum fungeretur, in loco Eklesbecka
obiit XIX Calend Januarii DCCCLV.
Hodie ossa corporis integri Sti Folquini reposita sunt
sub altari singulari hujus Cathedralis Ecclesiœ
et maxima veneratione coluntur.
Eorum in gratiam qui prœsidium ejus invocabant
plurima patrata sunt Miracula quœ vitœ illius
et mortis sanctitatem comprobarunt.
EGREGIE PASTOR FOLQUINE
INTERCEDE PRO NOBIS
Folquin avait Jérôme pour père,
un oncle de Charlemagne l’Empereur.
Sa jeunesse, de lettres et simultanément de piété
fut cultivée. De la cour les dignités, il n’en faisait rien. Au clergé
entré, pour seul Dieu, il voulait vivre. Appliqué aux pieuses
tâches, une solitaire vie, il mène, jusqu’à la mort d’Erkembode,
de Thérouanne, l’évêque. Par, de tout le clergé et du peuple, les votes,
il a été l’élu qui, le vacant siège, a occupé.
Et élevé à ce sommet, par une très grande modestie
et dans l’humilité, appréciable, il s’est rendu. Il fut dans la garde
du troupeau le plus vigilant, dans le ministère de la parole infatigable,
plaçant tout le soin vers le peuple qu’il conduisait. Une foi
intacte et des mœurs intègres, il a gardées.
Pour, envers la Sainte Vierge, d’un tel sentiment d’exceptionnelle dévotion,
il était vénéré, l’estime et le respect par [cette] force, il renforçait
A quel point, à, la foi chrétienne, promouvoir, avec zèle, il a travaillé,
aux VIe et VIIe conciles de Paris. Il s’est fait connaître.
Pour le peuple, par de nombreuses calamités oppressé, il fut le père.
Notamment quand fuyant les Normands en fureur
qui, toute l’étendue de par la Morinie et la Flandre, à dévaster, [ils] avaient commencé
De l’abbé Saint-Omer, le corps, il a récupéré.
Aucunes, jamais, même dans les années rudes, en 40 ans
d’épiscopat menés jusqu’au bout, [aucunes] tâches, il a refusées.
[Comme] avec certitude, déjà [sa] fin il sentait
de visiter ses églises, être libre, il voulait.
Alors qu’il s’acquittait de cette tâche, dans la localité d’Esquelbecq,
il est mort le 19ème [jour avant les] calendes de janvier 855 (*)
Aujourd’hui, les ossements de l’intégralité du corps de saint Folquin ont été placés
sous un autel discret de cette Cathédrale église
et avec la plus grande vénération sont honorés.
En faveur de ceux qui sa protection ont invoquée,
[ce sont] en grande quantité des miracles accomplis au cours de sa vie,
et dans sa mort, le caractère sacré, ils ont confirmé
EN PARTICULIER, PASTEUR FOLQUIN,
INTERCÉDE POUR NOUS
(*) 14 décembre 855