Histoire de Saint ERKEMBODE

Sanctus Erkembodo, regularibus
disciplinus à Sto Bertino in Monasterio
sithivensi fuit institutus. Is tam
ardentem virtutum ejus imitatorem
se prœbuit, ut illiuis Monasterii, unanmli
fratrum consensu, abbas fuerit constitutus.
Cultus religionis servandi maxime sollicitus,
in reditibus ecclesiasticis a cupiditate perversorum
hominum defendendis non parvam curam collocavit.
Sub modio delitescere non poterat lucerne ardens.
Igitur sedis tervannensis, omnibus suffragantibus,
Pontifex inaugurates est.
Storum Audomari simul et Bertini virtutibus, non
tantum dignitati succedere se ratus, semper et ubique
erat intentus prœdicare regnum Dei et justitiam ejus,
die noctuque strenuus venator animarum.
Ejus laboribus et vigiliis sola mors finem afferre
potuit. Obdormit in Dno Idus Aprilis DCCXXXX.
Corpus ejus in Ecclsia Sti Audomari, quam beatœ
Virgini vivus consecrarat conditum est. Ejus ad tumulum
tot et t(l?)anta patrata sunt mir acula ut ex solis muneribus
in ejus honorem oblatis aliunde suppetierit ad Ecclesiam
Sti Audomaris/?qua+e? nunc est loco veteris, œdificandam
Sti Erkembodonis sepulcrum (in hac Ecclesia]
memorabili populorum, undique affluentium
concursu ob sanctatis et miraculorum famam
summa devotione est frequentatum.
Quotidie constans fides laborantium infirmitate
membrorum corporis Pie veneratur insignem reliquiam
scilicet integrum caput Sti Erkembodonis cum ferventi
fiducia et sœpissime cum gratiarum actione lœta
Ste ERKEMBODO SANITATEM MENTIS ET CORPORIS
DEPRECARE PRO NOBIS

Saint Erkembode, pour des règles canoniques
[ses] connaissances à St Bertin dans le Monastère
de Sithu, fut placé. Lui tant
à l’ardente imitation de ses vertus,
il s’offrait, comme à ceux du monastère, d’un unanime,
consensus des frères, abbé il fut nommé.
Le culte religieux, de préserver grandement soucieux,
en revenus ecclésiastiques, de la cupidité des corrompus,
défendre le peuple, pas comme un petit souci, il plaçait.
Sous le boisseau, se cacher ne pouvait pas la lumière ardente,
par conséquent, au fauteuil de Thérouanne, par tous ceux qui ont voté,
il est consacré évêque.
Aux vertus de Saint-Omer, en même temps, [à celles] de saint Bertin,
d’être tellement digne de succéder, ne s’estimant pas toujours et partout
il était, appliqué à prêcher le royaume de Dieu et sa justice,
jour et nuit, un actif chasseur d’âmes.
À ses tâches et à ses vigilances, seule la mort a pu causer la fin,
il s’endort dans le Seigneur aux ides d’avril 740.
Son corps en l’église de St Omer, tant à la Sainte
Vierge, en vie, il s’était consacré, est embaumé. Vers son tombeau,
tant et plus de miracles sont accomplis ; par les seuls dons
en son honneur, offerts, en un autre lieu, il aura aidé à l’Église
de Saint-Omer, qui maintenant , à la place de l’ancien, à édifier
le tombeau de Saint Erkembode (dans cette église).
Dans un mémorable afflux, des gens arrivaient de partout,
en masse, en raison de la renommée de la sainteté et des miracles ;
avec la plus grande dévotion, il était fréquenté.
Quotidiennement dans l’immuable foi de ceux qui souffrent d’infirmité
des membres, du corps, pieusement est vénérée l’insigne relique,
c’est-à-dire le corps intact de Saint Erkembode, avec une brûlante
confiance et très souvent avec action favorable de grâce.
St ERKEMBODE, A LA BONNE SANTÉ DE L’ESPRIT ET DU CORPS,
PRIEZ POUR NOUS

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