
Bertinus consanguineus et socius
Sti Audomari, ex familia regum
Austrasiœ natus est. Relictis propinquis
Luxovii monasticum institutum amplexus est
sub Eustachio abbate, qui sancto Columbano,
celeberrimo, successit. Quo doctore, omni virtutum
et scientiarum genere tam mirabiles progressus
fecit, ut ad prœdicandum gentibus fidem cum
Mommolino et Ebertramno, mitti meruerit. Ita ut
Bertinus religionis Christianœ illis in locis restitutœ,
post Audomarum auctor prœcipue fuerit. Monasterio,
in villa Sithiu, prœpositus, cœtum Monachorum
CL diu sub districto sacrœ regulœ jugo continuit.
Immaculatam Virginem Mariam, velut dulcissimam
matrem, intimo cordis affectu venerabatur, ut cuncta
bona consequerentur. Et alios sicut ipse facere inducebat.
Walbertus comes, graviter œgrotans et morti proximus,
vitalis beneficii memor, grato animo, largam hœreditatis
suœ partem, Deo optimo et salvatori Bertino obtulit.
Unde Bertinus bene dives factus, Ecclesiam
œdificare curavit in honorem beati Martini.
Interea Bertinus indefessus Dni Athleta,
propagandœ fidei studio flagrans, dicebatur Pater
pauperum, longe lateque laborantium, afflictorum
spes et refugium, solamen que omnium miserorum.
Tandem plenus dierum, meritis et miraculis clarus
santissimus vir Bertinus migravit in Cœlum
nonas 7bris DCCIX
Ad tumulum ejus in Sithiu orantibus plurima
constat divinitus prœstita sanitatum beneficia.
SANCTE BERTINE INTERCEDE PRO NOBIS
Bertin, de même sang et compagnon
de St Omer, est issu de la famille des souverains
d’Austrasie. Ses proches quittés,
de Luxeuil, les règles monastiques il a épousés,
sous Eustache, l’abbé qui, à Saint Colomban,
[le] très célèbre, avait succédé. Comme enseignant sur l’ensemble des vertus
et des sciences, amener tant d’admirables progrès,
il a su. Pour prêcher aux peuples la foi, avec
Momelin et Ebertram d’être envoyé, il a mérité. Ainsi,
Bertin, pour, la religion chrétienne, dans ces lieux, [l’] introduire,
après Omer, l’acteur principal, il fût. Au monastère,
dans le domaine de Sithiu, mis à la tête de la demeure des moines, [au nombre de]
150 à ce moment, sous le strict joug des règles sacrées, il a poursuivi [son chemin].
Pour, à Immaculée Vierge Marie, aussi très chère
Mère, une profonde affection dans l’intimité de son cœur, il était vénéré, de même pour toutes
les bontés qui s’en sont suivies. Et les autres, de facto, à faire de même, il [les] a amenés.
Le comte Walbert, gravement malade, et de la mort proche,
par la bénédiction de Bertin, admirablement en bonne santé a été remis.
En mémoire de ce vital bienfait, par esprit de remerciement, une généreuse part de son héritage
à Dieu très grand et au sauveur Bertin, il a fournit.
Ainsi, Bertin, de manière opportune, [ayant] les ressources pour une construction, une église
d’édifier, [il] s’est occupé, en l’honneur de Sain Martin.
Durant ce temps, Bertin infatigable, de Dieu, l’athlète,
dans la propagation de la foi avec courage, ardant, il était dit le père
des pauvres, longtemps et généreusement de ceux qui souffraient, des affligés,
[il était dit] l’espoir et le refuge, le réconfort et le soulagement toutes les misères.
Enfin dans la plénitude du jour, méritant et, pour [ses] miracles, célèbre,
le très saint homme Bertin s’en est allé dans les cieux
aux nones de septembre 709.
Dans ce tombeau à Sithiu, aux implorants en très grand nombre,
il continue, par inspiration divine, de prodiguer, d’une bonne santé, les bienfaits.
Saint Bertin intercède pour nous.