Adrien Philippe Jospeh

D.O.M.
AD PERPETUAM MEMORIAM
ADRIANI PHILIPPI JOSEPHI
DE CARNIN DE LILLERS
DIO+ECESIS BOLONIENSIS PRA+ESBITERI
IN UTROQUE JURE LICENTIATI
HUJUS ECCLESIA+E PRIMUM CANONICI
POSTEA CANTORIS DEINDE ARCHIDIACONI
DEMUM DECANI
HUNC
NATALIUM SPLENDORE INSIGNEM
SED IN TUENDA FIDE CHRISTIANA
DIVINISQUE REBUS PROMOVENDIS
INDEFESSO STUDIO CLARIOREM
TRES CONTINUO AUDOMARENSES EPISCOPI
IN VICARIUM GENERALEM SIBI ASCIVERUNT
IDEM
VIRTUTIS CULTOR OBSERVANTISSIMUS
HANC MORUM SUAVITATE AMABILEM PRA+ETITIT
BASILICAM ISTAM CATHEDRALEM
UBI IN OBEUNDIS MUNIIS ASSIDUITATE
SOCIIS PRA+EBUIT EXEMPLAR
PIO IN FUNDENDIS PRECIBUS AFFECTU
OMNIBUS FUIT INCITAMENTO
MUNIFICUS ADORNAVIT
PAUPERES QUORUM LACRYMAS VIVUS ABSTERSIT
QUIBUS MOBILIA BONA SUA MORIENS LAGAVIT
NUNC DEFUNCTI CINERES REPOSCUNT
EX IPSIUS LARGITIONIBUS DEPROM[P ?]TUM EST
UNDE ISTUD GRATI ANIMI MONUMENTUM
PATRI OPTIMO CONSECRARENT
NATUS EST 2A SEPTEMBRIS ANNO 1705
OBIIT 26A JULII ANNO 1773
SEPULTUS IN ECCLESIA D’ARLEUX
À Dieu très bon et très grand.
À la mémoire perpétuelle
d’Adrien Philippe Josep
de Carnin de Lillers,
du diocèse de Boulogne prêtre,
dans l’un et l’autre droit (*) licencié,
de cette église, premier chanoine,
après chantre, ensuite archidiacre,
précisément doyen.
Celui,
de la naissance, par le prestige, remarquable,
mais, dans l’observation de sa foi chrétienne
et la mise en avant des choses divines,
par un Indéfectible courage brillant,
consécutivement, trois évêques, à St Omer,
dans le vicariat général l’ont accueilli.
De même,
dans les vertus, qu’il cultivait avec beaucoup d’attention,
cette, de mœurs, douceur, avec amabilité, il pratiquait.
En cette basilique cathédrale,
où, les fonctions, il assurait avec assiduité,
pour ses compagnons, il était un exemple.
En sa piété, de profondes prières pourvue,
pour tous il fût un moteur.
Généreux il subvenait
aux pauvres dont les larmes, vivant, il séchait.
À eux ses biens meubles, mourant, il légua.
Maintenant, les cendres du défunt réclament
que, de ces larges dons, il soit retiré
peu importe où, ce [nécessaire] à un monument funéraire pour cette aimée âme.
Au meilleur père ils le dédient.
Il est né le 2 septembre en l’année 1705.
Il est mort le 26 juillet en l’année 1773.
Enterré en l’église d’Arleux.
(*) juridique et canonique