Une plaque d’ex-voto modernes recouvre le marbre funéraire du chanoine Charles-André VAN LOEMEL inséré dans le mur et qui n’est plus visible.
Ce marbre caché, blanc, encadré de noir, d’une hauteur de 57 cm, pourrait ressembler à l’image ci-après (texte relevé dans « Épigraphie du département de Pas-de-Calais, V5 », paru en 1892, avant la mise en place des ex-voto).
AD RESVRRECTIONEM
HIC IACET VENERABILIS VIR AC
DOMINVS CAROLVS ANDREAS VAN
LOEMEL PRESBYTER PER 30 ET AMPLIVS
ANNOS IN HOC TEMPLO LOEMELIANÆ
FVNDATIONIS CANONICVS TITVLO
CONSANGVINITATIS QVI FVNDATO SOLEMNI OBITV
IN SACELLO SANCTI JACOBI QVOTANNIS PER
CANONICOS EIUSDEM SECUM COLLEGY ET
PER VICARIOS AC BONIS OMNIBUS AD
AVGMENTUM PRÆBENDÆ SVÆ
RELICTIS OBYT IN DOMINO
PLENVS MERITIS ANNO
ÆTATIS 56 – 24
MARTY 1711
REQVIESCAT
IN PACE
Vers la résurrection.
Ici repose un vénérable homme et aussi
un maître, Charles-André van
Loemel, prêtre pendant 30 et davantage
d’années, dans ce temple, de la loemelienne (*)
fondation, chanoine en titre,
en tant que parent de celui qui, de [cette] fondation solennelle s’était acquittée.
Dans la chapelle Saint Jacob tous les ans, par
les chanoines, de la même façon, avec le collège et
par les vicaires, donc pour tous les bienfaits, pour
une augmentation de sa prébende
[était] accordée. Il est mort dans du Seigneur,
Une, plein de mérites, année,
âgé de 56 [ans], [le] 24
mars 1711
Qu’il repose
en paix !
(*) le chanoine Hermann Loëmel avait fondé dans cette Cathédrale un canonicat portant son nom (d’où l’adjectif litéral « loemelien »). Cette fonction était notamment à destination de sa parenté, d’où ici Charles-André van Loëmel.
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